Septième volet sur sept - fin de blog

Anthropologie VII (Polyptyque – Septième et dernier volet)

Licencieux 016

Le Barcarès (66) le 22 août 2024, Alain Gojosso

Clair-obscur par être des mouvants empruntés

Nocturne l’essaim des dunes

Qu’ambre de jour

Au vent des airs le mélodieux de ce seul vivant

 

Ruisselle âme or de l’éther la nuitée du céleste

Eprouvé qui voiles

À corps des canaux d’un possible

Diffusent en sang symphonie des mouvements

 

Archet de semelle caresse à cordes ainsi la voie

Aux flots du buccal tempo

Où chant magnétique

Sème en mots de silence éloquent par l’univers

 

L’intempestif qui de lyre frémit de bruissement

À son aimant

Étoilant de pulsations au cœur

Le tissu arborescent de l’indicible donné à l’uni

 

Aube l’ode envolée où d’yeux s’éclosent d’ailes

De voler au vespéral du nadir

Ce firmament

Qui oxymore en vers et revers le retour éternel

 

Et s’évidence d’émoi la représentation à encrer

Qu’en feu

De la passion où s’expire

Ce sublimé du sensuel par l’orgue enfin épousé.

 

 

Le 17 septembre 2024,

  

Alain Gojosso

Sixième volet sur sept - fin de blog

Anthropologie V (Polyptyque – Sixième volet)

Licencieux 015

Tramezaïgues (65) le 11 août 2024, Alain Gojosso

Résonance à peau de vibrer au tempo lascif

Clame en sang et bat

Cette étoile éclairante que délivre

L’arborescence allumée du feu de l’émotion

 

S’essence en forêt des sens l’essaim vertical

De la transe en danse qui échappée

Belle se rite en la voix

De l’âme accordante sur l’autel de l’abandon

 

Émeraude d’écrin à ce crin enfin flamboyant

Qu’en tendre collusion

Il distille au firmament des toiles

En seul dessein de consteller par l’ivre l’éclat

 

Que du présent s’aile aux mouvants le vivant

Invitant par courant de son souffle

Au précieux de l’instant

Frémissant des possibles au jeu de la création.

 

 

Le 11 septembre 2024,

  

Alain Gojosso

Cinquième volet sur sept - fin de blog

Anthropologie V (Polyptyque – Cinquième volet)

Licencieux 014

Saint-Lary Soulan (65) le 12 août 2024, Alain Gojosso

Rêve ailé des sens traversé de religieux

Par cœur épris à l’immensité

S’encrent les mots

À croire au feu abyssal de ses mouvants

 

Ascendance d’esprit sous le seul accord

Qui heureux lie cieux

Par l’éther de son enracinement

Effréné aux flots de l’onde émise en l’air

 

Du diapason reconnu chante la mélodie

En transcendance incarnée

Qu’à corps

Orgue âme ébranle au vif vent déchainé

 

Souffle animal à tendre sur l’éclos au fil

De ce magistral

Allant qui de passion habitée

Nous ancre à la bacchanale de l’univers.

  

Le 08 septembre 2024,

  

Alain Gojosso